Amnesty international veut instrumentaliser Fatshi pour régler des comptes

Il n’y a pas plus rancuniers et jusqu’au-boutistes que les prédateurs impérialistes lorsqu’ils ont échoué dans l’atteinte de certains objectifs dans un pays à poids géostratégique aussi élévé que la RDC. Face aux percées des puissances émergentes en Afrique, en général, et, en RDC, en particulier ; les impérialistes occidentaux puisent à toutes leurs ressources pour régler des comptes à ceux qui font échouer leurs projets inavoués en Afrique et en RDC et qui les contraignent à user de tout leur satanisme éhonté. L’on doit violer démocratie et Constitution congolaise pour venir à bout de tous les caciques du régime Kabila qui ont fait échouer l’agenda occidental dans le pays de Simon Kimbangu.

C’est dans le cadre de s’assurer que les immunisés contre l’impérialisme occidental n’animent plus les institutions en RDC afin qu’elle soit administrée, pour une large part, par un  appareil de contrainte ou par une clique des marionnettes pro-occidentales qu’il sied de comprendre l’obligation faite par Amnesty International, le 14 mai 2019, au 5 è président congolais de « devoir veiller à ce qu’il n’y ait pas de place dans son gouvernement pour des personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains et que tout complice présumé de tels crimes soit immédiatement soumis à une enquête ». Tout pouvoir dans les pays du tiers-monde, la RDC y comprise, émanant des prédateurs impérialistes qui l’exercent via la pression sur leurs dirigeants qui ne sont que leurs marionnettes, ainsi que le dévoile une disposition de la charte de l’impérialisme.

Il s’agit d’une obligation faite à Fatshi de violelr la Constitution, car le Chef de l’Etat n’a pas constitutionnellement compétence de former l’équipe gouvernementale, à part le Premier-ministre venant de la majorité à l’Assemblée qu’il nomme et les ministres des ministères de souveraineté en cas de cohabitation. C’est le Premier-ministre qui a la compétence constitutionnelle de former l’équipe gouvernementale. Si donc, le Président doit interférer dans ce processus, c’est donc l’inviter à violer la Constitution avec des prétextes vrais d’apparence. Un langage qui se justifie par le fait que le régime passé s’est défendu, au point de les faire toutes échouer, face aux manifestations organisées  de 2015 à 2018 en vue de la matérialisation d’une révolution de couleur dans les murs congolais. Comment voulez-vous laissez faire ou déborder les manifestants dont la mission, ainsi indiquée par les analyses et les renseignements, est de déchoir le régime légalement établi pour le remplacer par un régime des marionnettes sans la tenue du suffrage universel, principe fondamental et sacrosaint en démocratie ?

En plus, les fameux  droits de l’homme évoqués, pourquoi Amnesty International ne les fait-il pas prévaloir à l’endroit des pays comme les USA et alliés qui sont actuellement les plus grands violeurs des droits de l’homme dans le monde ? Si cette obligation d’Amnesty International était adressée aux USA et alliés, bien de leurs officiels et citoyens iraient dans les prisons et n’occuperaient pas des postes dans leurs pays. Si la charité bien ordonnée doit commencer par soi-même, pourquoi ce travail ne se fait pas d’abord aux USA et alliés ? Et l’on connaît la fameuse disposition de la Charte de l’impérialisme qui stipule que « La liberté  d’expression, la liberté d’associations et les droits de l’homme n’ont de sens que dans le pays où les dirigeants s’opposent à notre volonté ». Il ne s’agit donc pas de la loi ou du droit international qu’eux mêmes bafouent, mais de la volonté de la classe des faucons mondiaux.  Ne savent-ils pas que nous avons que « Là où il y a leurs intérêts, les pays du tiers-monde n’ont pas de droit et que leurs intérêts passent avant la loi et le droit international » ?

 

…Justice et rédévabilité pour les infractions passées…

Une affirmation, pour appuyer ses ordres à Félix Tshisekedi, telle que reprise par Joan Nyanyuki, la Directrice du programme Afrique de l’Est, corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty international, est que « La population congolaise veut la justice et la redevabilité pour les infractions passées. Elle veut que toutes les personnes soupçonnées d’atteintes aux droits humains-y compris les membres de l’ancien gouvernement, les militaires, les policiers et les agents du renseignement- soient amenées à endre des comptes ». Si l’on peut, vu l’antériorité des crimes et autres charges occidentales, commencer par appliquer cela contre la Belgique, les USA, la France et autres alliés des USA, nous parions que ce serait bien r endre justice aux Congolais et étancher leur soif de justice. Prenons, ne serait-ce que le cas de Lumumba et des millions de morts congolais et des richesses pillées à l’occasion de la guerre du RCD-Goma, du RCD-N, du RCD-KML et du MLC.

On comprend qu’il s’agit de la justice ou de la raison du plus fort ou impérialisme. La loi ou le droit, c’est sa volonté. Il n’y a rien de bonne justice ou indépendance dans ces injonctions de l’Amnesty International qui a été créé pour servir les intérêts impérialistes sous l’angle des droits de l’homme de la même façon que Human rigth watch qui ne s’attaque jamais aux USA et alliés et qui bat toujours en brèche les dirigeants actuels ou passés refractaires aux envolées impérialistes des capitalistes occidentaux. Si la démocratie ou la Constitution leur servent d’alibis pour atteindre leurs objectifs, ils s’en servent, autant ils violent cette démocratie ou la Constitution si les intérêts le veulent. Là, Amnesty International pousse Fatshi à s’arroger des pouvoirs que la Constitution ne lui reconnaît pas pour matérialiser la volonté occidentale de régler des comptes à certains hiérarques du régime Kabila qui ont fait ramasser des grosses pelles à toutes les activités organisées pour un changement de régime aux goûts des USA et alliés en RDC.

Samy BOSONGO

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